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Allez, vous venez de finir les entretiens d’évaluations annuels, vous avez profité de faire part à chacun de vos employés des modifications de salaire pour l’année qui vient. Il y a les déçus et les satisfaits. Le repas de fin d’année est un souper canadien…, ouïe non, est un repas convivial offert par la société. Mais quoi que vous fassiez, peu de vos collaborateurs vous remercieront et souvent, vous ne saurez plus comment faire pour satisfaire et motiver vos troupes. Vous avez déjà essayé l’augmentation régulière des salaires, le 13ème, le 14ème, les avantages sociaux, la sortie annuelle dans une grande ville européenne, l'apéro du vendredi fin après-midi, le saut en parachute sans parachute...bref, vous avez noté que tout ceci n'empêche pas la rotation de votre personnel. Pas facile à fidéliser, non ? Bien sûr, vous pourriez proposer (ou avez déjà mis en place) la semaine de 4 jours avec compensation salariale totale (j’aime bien, les premiers essais ont l’air de motiver les participants…mais pour combien de temps), la création d’une crèche pour les enfants de vos employés, le défraiement des frais de transport du lieu d’habitation au lieu de travail, le repas de midi du vendredi offert, des avantages commerciaux, et plus encore ! En fait, personnellement, je pense que…cela ne suffit plus ! Aïe…mince, bougre, mais quelle est la solution, vous questionnez-vous ? Mais qui d’autre que vous peut répondre à la question ? Imaginons…- mais ne fermez pas les yeux, il reste encore un peu de texte à lire…- si vous considériez vos employés comme un capital, une denrée précieuse, à conserver, à développer et à faire fructifier ? Oui, un investissement humain…! Peut-être qu’une des recettes serait de créer un sentiment d’appartenance, un lien émotionnel à l’entreprise ? Et bin ouais, pas que par la rémunération ou autres stratagèmes mais, en offrant du sens à son implication, à qui il est et ce qu’il apporte. Je m’avance, je me mouille, mais il y a fort à parier que cela passe par la valorisation des compétences, la confiance, une communication claire (vision, objectifs stratégiques, etc.) et de l’écoute. Vous avez l’occasion de donner du sens au travail de chacun, de les responsabiliser et les rendre fiers de pouvoir se poser la question : « Que fais-je pour contribuer au succès de l’entreprise ? » Vous les mettez dans leurs flows tout comme vos équipes ou votre entreprise…et alors là…BRAVO ! (Je ne veux pas vous accaparer plus longtemps, mais c’est un sujet sur lequel je reviendrai pour vous parler du bilan InterQualia et la recherche du flow individuel ou des équipes). Et en effet, je peux vous accompagner dans la création de ce sentiment d’appartenance, que j’ai moi-même longtemps vécu avec une société ayant son siège en Espagne. Je vous laisse à votre réflexion mais je vous citerai que deux chiffres édifiants, emprunté au Job Stress Index 2022 de Promotion Santé Suisse : La part de personnes actives se sentant émotionnellement épuisées, dépasse pour la première fois depuis 2014 la barre des 30%, avec un taux de 30,3%. Le stress professionnel coûte près de CHF 6,5 milliards à l’économie. Offrez-vous un capital humain à choyer, respecter, fructifier… Qu’en pensez-vous ?
Pour ma part, j’ai l’impression qu’aujourd’hui vous ne pouvez plus être en désaccord avec quiconque sans que ce soit pris pour une agression personnelle, que la personne en face de vous se braque, se renferme ou alors vous attaque verbalement. Tout en écrivant, je me dis que peut-être est-ce la manière de m’adresser à cette personne qui est exagérément agressive ou inappropriée. Euh…ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas la réputation d’être très agressif, un peu « œil du tigre » lorsqu’il le faut…. En général j’essaie de comprendre le contexte et ce qui pousse la personne à cette réaction, d’utiliser le second degré…le 3ème…puis le gros rire pour enfin me dire que : « je crois que cette personne ne supporte pas que je n’aie pas le même avis qu’elle… » Mais qu’est-ce qui pousse à cette réaction ? Est-ce que notre société est devenue tellement lisse et globalisée qu’elle ne supporte plus la critique ? Et là je parle de critique positive, celle qui fait évoluer le débat (pour autant que nous arrivions au débat…) ! Est-ce que nous vivons une perte de confiance en nous qui nous pousse (tel le chien effrayé…) à aboyer ? Ou est-ce la peur que l’on croie que vous êtes un usurpateur ? C’est beaucoup de questions sans réponse claire, non ? Moi je dirai que finalement la réponse est propre à chacun. Nous restons un individu unique, ayant son propre ADN, sa propre éducation, son historique et ses croyances remises en question ou pas. Mais comme j’aime bien me mouiller, mes réponses aux cinq dernières questions sont : « sais pas, oui, oui, pas si vous croyez en vous…et en effet ». Pfuhhh, vous aimeriez que je développe un peu plus…et bien non, vous vous contenterez peut-être de ma conclusion. Ce que je pense du titre ? Attention, retenez votre souffle, nous partons en apnée, la phrase est longue…. Cela n’engage que moi mais je crois que notre société est tellement demandeuse envers chacun de nous, niveau performance, santé, savoir, éducation, communication, et j’en passe, que chaque fois que vous êtes pris en défaut de superwoman ou superman, la colère (contre vous qui acceptez la situation) et contre la société (qui tient les ficelles) est plus facile à retourner contre votre interlocuteur (celui qui n’est pas d’accord avec vous et qui, sur le coup, n’y est quasi presque pour rien…) que contre vous. En effet, cela vous obligerait à vous remettre en question…. En tous les cas, je me tiens à disposition si remise en question il y avait…et pour ma part, dans une pratique réflexive, dans le respect de chacun, avec humour et sensibilité. L’objectif versus le chemin de vieJe suis régulièrement étonné durant mes accompagnements de constater de la part de mes clients ce besoin viscéral d’objectif de vie, à très long terme, réaliste ou pas, et dans tous les cas rarement facile à atteindre. Sans conteste, avoir un ou des objectifs est une bonne raison de se donner des buts à court, moyen ou long terme. La base même de l’accompagnement holistique se fait à travers un objectif initial qui évolue au fil du temps, ceci au gré des prises de conscience propres à chacun. Mais il m’est arrivé d’avoir des clients qui n’ont pas d’objectif de vie, pas ce but lointain après lequel certains courent (en vain ?) toute leur vie. Bien sûr, ils ont un objectif d’évolution de leur situation personnelle ou professionnelle, raison de leur présence en coaching. Alors j’en viens à mon étonnement…lequel porte sur le fait que beaucoup (peut-être vous reconnaîtrez-vous dans cette situation) regardent surtout le bout du tunnel (éclairé de Led bien-sûr) ou visent un Graal, ceci sans jouir du chemin qui vous y mène cahin-caha. Que faites-vous de ce chemin ? S’il est vécu avec plaisir, curiosité, motivation, amour, etc., ne pourrait-il pas être un objectif en soi, celui de vivre pleinement votre chemin de vie, de renforcer la confiance en soi, l’estime de soi ? Et en cas d’échec, de maladie, d’épuisement, ces vulnérabilités qui jalonnent l’existence, de profiter pour remettre en question l’être que vous êtes et la manière d’aborder ce chemin… Pour ma part, j’ai fait mon choix. Me délecter du chemin, prendre régulièrement les «bénéfices», jouir des plaisirs personnels dès que je peux, sans attendre l’accomplissement des quelques objectifs et rêves que j’ai. Je ne sais pas ce qui m’arrivera dans le futur, dans l’heure ou dans quinze ans. Je préfère vivre pleinement dans mon présent. Je suis déjà tellement reconnaissant à moi-même de ce que j’ai entrepris dans ma vie jusqu’à maintenant, du fait que je n’ai pas choisi que la facilité mais aussi la curiosité, le risque, les visites de mes zones inconfortables. J’ai vécu des moments de joies intenses et des moments de galères mémorables, tout cela je l’ai accueilli et j’ai eu besoin de les vivre mais surtout de les accueillir, pour être qui je suis aujourd’hui. Et vous, quel est votre chemin ? Quelle est votre réflexion sur le sujet ? Je vous accompagne avec plaisir dans vos réflexions, vos envies d’évolutions, que ce soit le réveil du tigre qui sommeille en vous ou la découverte de votre animal Totem et surtout sur VOTRE chemin personnel. Nous sommes confrontés jour après jour à des peurs, à nos peurs… qu’en avez-vous fait ? Quels sont vos comportements aujourd’hui face à elles ?
Rien que d’écrire le titre, j’ai plein de souvenirs qui reviennent. Allez hop je balance… Personnellement, à froid, mes premières peurs conscientes étaient l’aiguille de la piqure et le dentiste… (ouïe…peur de la douleur). A la même période, j’avais la phobie des tunnels de lavage…je faisais les cent pas à l’extérieur du tunnel et je remontais dans la voiture de mes parents en fin de tunnel (peur du tumulte, de la noyade et claustrophobie). Puis je me suis rendu compte que MA grande peur était mon père (son autorité, le savoir, l’intouchable). C’est une crainte que j’ai longtemps conservée avant de comprendre et accepter. Et cela m’arrive encore aujourd’hui d’approfondir les raisons de cette peur…(never ending…) Plus légère, mais une peur qui a été présente un bon bout de temps, la peur de la demande en mariage à un beau-père ! C’est une peur non élucidée bien que, je devais faire un amalgame entre les hommes sévères de mon entourage et le père de la demoiselle, assurément identique, qui m’engueulerait du fait de lui piquer sa fille… ! Très timide, je n’avais pas envie de me sentir tout petit, infériorisé et ridicule. J’avais renoncé…euh…ce renoncement a duré mais pour d’autres motifs ! Une peur classique était celle de la nuit en forêt. Y ai remédié par moi-même, en prenant confiance et cela est une expérience intense, profonde et intéressante. Après l’adolescence et devenu jeune homme, j’avais la peur d’exposer mon point de vue et de le défendre. Que cela a été long avant que je prenne confiance en moi et mes idées. J’ai fait mon chemin et accepté mon droit à la parole, à avoir mes propres idées et à la perception de ma vie. Ces émotions n’ont jamais été des raisons pour moi de fuir ou d’affronter l’ours tel le guerrier qui se défend et qui dort en nous. Non, je l’avoue ces peurs m’ont fait grandir, apprendre, respecter et peut-être ont-elles contribué à ce que je n’aie pas la phobie de la mort ou que je ne me laisse pas envahir par les peurs qui ne m’appartiennent pas. Je vois par mon travail que tout un chacun n’est pas identique face à la peur. Le fait de les identifier est déjà un joli challenge. Si en plus vous pouvez accepter qu’elles existent c’est plutôt réjouissant et enfin si vous pouvez les remplacer par une certaine sérénité face à elle, ce ne serait que du bonheur…. Et vous que faites-vous de vos peurs ? Vous, et uniquement vous…. Hier, avant-hier, ces derniers jours je discutais avec des connaissances et les mêmes tourments sont présents pour ces personnes : l’incompréhension, la peur, la frustration (liste bien sûr non exhaustive), ces états pouvant à terme et à mon sens impacter la santé mentale et déboucher sur des burn-out, des bore-out, un mal être. Je suis comme tout un chacun bourré de défaut, de doutes. Mais je dois reconnaître que j’ai toujours eu ce côté couillu et aventurier qui m’empêche de basculer dans le négativisme. Je cherche plutôt à comprendre, à positiver, à trouver une explication, et en effet également à accompagner. Et plus je vais de l’avant, dans l’âge, la maturité, plus je comprends qui je suis et le chemin parcouru, prises de conscience qui ont été supporté par du travail sur ma personne… Dès lors ces états de stress, ces réactions anxiogènes m’interrogent. Nous vivons dans une société et une temporalité ou nous n’avons jamais été aussi bien renseigné. En faisant preuve de volonté, de curiosité et d’envie, nous avons accès au savoir, à la connaissance, à la science, à la réflexion, tout ceci en quelques clics ou rendez-vous. Et si l’on veut se faire sa propre opinion, se rassurer ou au contraire se maintenir dans l’anxiété, il y aura toujours des informations qui vous conforte dans vos idées. Je pense que nous avons le choix mais peut-être avons-nous perdu le fil. J’aidais aux devoirs Géo & Economie de l’ainée de mon amie qui révisait les besoins humains. Je me suis fait la réflexion, en lien à ce qui précède, que la plupart d’entre-nous ne respecte pas ou plus ou ne peut pas respecter ses besoins fondamentaux. Et si nous reprenions conscience de l’importance vitale que nous avons à respirer profondément et quelque fois en conscience, à boire suffisamment, à dormir le nombre d’heure vous correspondant, à se nourrir de manière équilibrée, à faire l’amour, à la chance d’avoir un toit. Ces besoins physiologiques étant déjà rarement couverts, comment assumer les besoins sécuritaires et ne pas se prendre de plein fouet les besoins liés aux problèmes physiques, au travail, aux revenus et ressources, à la la famille, à la sécurité sanitaire… c’est un peu toutes les préoccupations du moment, en fait, lesquelles selon votre expérience de vie entraînent stress et anxiété. Bref si l’on prend tous ces thèmes à la lettre, sans recul et sans pouvoir les digérer, alors en effet, beaucoup d’entre-nous pourraient être en souffrance. A moins, à moins, à moins que vous ayez fait votre chemin ou que vous décidiez de créer votre propre voie. Qu’est-ce qui vous empêche de prendre de la distance à ce qui se passe autour de vous, d’accepter d’être l’être que vous êtes, d’accepter de prendre soin de vous, sans vous juger perpétuellement. Offrez-vous la liberté, la sérénité, le flow, le suivi de votre instinct… tout ceci vous parle ? A la bonne heure… osez prendre soin de vous ! Le calme de lundi de PentecôteComme beaucoup, je profite de ce moment "chômé" afin de me mettre à jour dans mon administratif, motivation totale, concentration dite maximum... Je m'étais surtout imaginé que cette journée serait pluvieuse et propice à ces travaux fastidieux. Mais rapidement je suis rattrapé par le chant agréable de diverses variétés d'oiseaux, par le bruit du ruisseau s'écoulant lascivement dans son lit. Mes yeux, eux, lorgnent de plus en plus dangereusement sur la verdure environnante, sur l'horizon, sur ces montagnes majestueuses prêtes à narguer mes vaines tentatives de concentration.
Quel calme, quelle plénitude, quelle beauté. Et pourtant, lorsque l'on s'attarde à écouter certaines informations plutôt que ces oiseaux gazouillants, il nous est promis pas loin de l'apocalypse. Je dois confesser que pour ma part, cela fait bien quelques temps que j'ai décidé de vivre au jour le jour, dans ce fameux moment présent et agir en conséquence (malgré mes propres prévisions météo erronées…). Mais ces belles paroles ne m'empêchent pas, de temps à autres, d'avoir mes doutes. Non pas sur la géopolitique mais bien humblement sur ma personne, sur mes choix, sur mon instinct, que j'ai suivi. Et de me demander si je suis juste! En l'écrivant, je sais que j'ai fait les bons choix, que je suis fier de la personne que je suis, que je ne regrette pas d'avoir choisi d'accompagner et transmettre mon expérience. Et quand cette boule au ventre ou cette situation inconnue me plongeant dans un inconfort apparaissent, et bien j'accepte ce qui se passe, j'accepte mes limites actuelles et je vais chercher en moi ce qui a pu provoquer ce trouble ou ce mal-être. La vie vaut la peine d'être vécue, pas doutée. Et vous, comment avez-vous vécu ce lundi férié ? Dans un calme serein ou dans une agitation mentale dont vous seul.e aujourd'hui avez le secret ? Bon début de semaine à vous tous.tes. |
AuteurHumain, respectueux et authentique, il vaut la peine de temps à autre de s'exprimer librement. Archives
Novembre 2023
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