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Nous sommes confrontés jour après jour à des peurs, à nos peurs… qu’en avez-vous fait ? Quels sont vos comportements aujourd’hui face à elles ?
Rien que d’écrire le titre, j’ai plein de souvenirs qui reviennent. Allez hop je balance… Personnellement, à froid, mes premières peurs conscientes étaient l’aiguille de la piqure et le dentiste… (ouïe…peur de la douleur). A la même période, j’avais la phobie des tunnels de lavage…je faisais les cent pas à l’extérieur du tunnel et je remontais dans la voiture de mes parents en fin de tunnel (peur du tumulte, de la noyade et claustrophobie). Puis je me suis rendu compte que MA grande peur était mon père (son autorité, le savoir, l’intouchable). C’est une crainte que j’ai longtemps conservée avant de comprendre et accepter. Et cela m’arrive encore aujourd’hui d’approfondir les raisons de cette peur…(never ending…) Plus légère, mais une peur qui a été présente un bon bout de temps, la peur de la demande en mariage à un beau-père ! C’est une peur non élucidée bien que, je devais faire un amalgame entre les hommes sévères de mon entourage et le père de la demoiselle, assurément identique, qui m’engueulerait du fait de lui piquer sa fille… ! Très timide, je n’avais pas envie de me sentir tout petit, infériorisé et ridicule. J’avais renoncé…euh…ce renoncement a duré mais pour d’autres motifs ! Une peur classique était celle de la nuit en forêt. Y ai remédié par moi-même, en prenant confiance et cela est une expérience intense, profonde et intéressante. Après l’adolescence et devenu jeune homme, j’avais la peur d’exposer mon point de vue et de le défendre. Que cela a été long avant que je prenne confiance en moi et mes idées. J’ai fait mon chemin et accepté mon droit à la parole, à avoir mes propres idées et à la perception de ma vie. Ces émotions n’ont jamais été des raisons pour moi de fuir ou d’affronter l’ours tel le guerrier qui se défend et qui dort en nous. Non, je l’avoue ces peurs m’ont fait grandir, apprendre, respecter et peut-être ont-elles contribué à ce que je n’aie pas la phobie de la mort ou que je ne me laisse pas envahir par les peurs qui ne m’appartiennent pas. Je vois par mon travail que tout un chacun n’est pas identique face à la peur. Le fait de les identifier est déjà un joli challenge. Si en plus vous pouvez accepter qu’elles existent c’est plutôt réjouissant et enfin si vous pouvez les remplacer par une certaine sérénité face à elle, ce ne serait que du bonheur…. Et vous que faites-vous de vos peurs ?
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Vous, et uniquement vous…. Hier, avant-hier, ces derniers jours je discutais avec des connaissances et les mêmes tourments sont présents pour ces personnes : l’incompréhension, la peur, la frustration (liste bien sûr non exhaustive), ces états pouvant à terme et à mon sens impacter la santé mentale et déboucher sur des burn-out, des bore-out, un mal être. Je suis comme tout un chacun bourré de défaut, de doutes. Mais je dois reconnaître que j’ai toujours eu ce côté couillu et aventurier qui m’empêche de basculer dans le négativisme. Je cherche plutôt à comprendre, à positiver, à trouver une explication, et en effet également à accompagner. Et plus je vais de l’avant, dans l’âge, la maturité, plus je comprends qui je suis et le chemin parcouru, prises de conscience qui ont été supporté par du travail sur ma personne… Dès lors ces états de stress, ces réactions anxiogènes m’interrogent. Nous vivons dans une société et une temporalité ou nous n’avons jamais été aussi bien renseigné. En faisant preuve de volonté, de curiosité et d’envie, nous avons accès au savoir, à la connaissance, à la science, à la réflexion, tout ceci en quelques clics ou rendez-vous. Et si l’on veut se faire sa propre opinion, se rassurer ou au contraire se maintenir dans l’anxiété, il y aura toujours des informations qui vous conforte dans vos idées. Je pense que nous avons le choix mais peut-être avons-nous perdu le fil. J’aidais aux devoirs Géo & Economie de l’ainée de mon amie qui révisait les besoins humains. Je me suis fait la réflexion, en lien à ce qui précède, que la plupart d’entre-nous ne respecte pas ou plus ou ne peut pas respecter ses besoins fondamentaux. Et si nous reprenions conscience de l’importance vitale que nous avons à respirer profondément et quelque fois en conscience, à boire suffisamment, à dormir le nombre d’heure vous correspondant, à se nourrir de manière équilibrée, à faire l’amour, à la chance d’avoir un toit. Ces besoins physiologiques étant déjà rarement couverts, comment assumer les besoins sécuritaires et ne pas se prendre de plein fouet les besoins liés aux problèmes physiques, au travail, aux revenus et ressources, à la la famille, à la sécurité sanitaire… c’est un peu toutes les préoccupations du moment, en fait, lesquelles selon votre expérience de vie entraînent stress et anxiété. Bref si l’on prend tous ces thèmes à la lettre, sans recul et sans pouvoir les digérer, alors en effet, beaucoup d’entre-nous pourraient être en souffrance. A moins, à moins, à moins que vous ayez fait votre chemin ou que vous décidiez de créer votre propre voie. Qu’est-ce qui vous empêche de prendre de la distance à ce qui se passe autour de vous, d’accepter d’être l’être que vous êtes, d’accepter de prendre soin de vous, sans vous juger perpétuellement. Offrez-vous la liberté, la sérénité, le flow, le suivi de votre instinct… tout ceci vous parle ? A la bonne heure… osez prendre soin de vous ! |
AuteurHumain, respectueux et authentique, il vaut la peine de temps à autre de s'exprimer librement. Archives
Novembre 2023
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